Et si le Royaume-Uni ne quittait pas l’Europe…

Theresa May, jeudi à Bruxelles en compagnie d'Angela Merkel et d'Emmanuel Macron.

Après le référendum sur la sortie de l’UE du 23 mai 2016, Theresa May est marginalisée face à ses homologues européens, qui jouent avec l’hypothèse d’un maintien du pays dans l’Union.

De notre correspondant à Londres

Le Brexit? Circulez, il n’y a rien à voir! Theresa May a bien tenté de mettre la sortie de son pays au cœur du Conseil des chefs d’État et de gouvernement de jeudi et vendredi, à Bruxelles, un an après le référendum. Mais les Européens ont d’autres sujets de préoccupation à l’agenda. Angela Merkel a enfoncé le clou à son arrivée dans la capitale européenne, expliquant que «l’avenir à 27 membres est prioritaire par rapport à la question des négociations avec la Grande-Bretagne sur sa sortie». Et de citer avec insistance «la créativité des nouveaux élans qui viennent de France et d’Allemagne».

La première ministre britannique a donc été priée de résumer en quoi son échec aux élections législatives du 8 juin changeait les choses pour le Brexit en moins d’une demi-heure, entre café et mignardises après le dîner de jeudi soir. Après quoi, elle devait quitter l’assemblée pour la laisser poursuivre …

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